L'Analyse des Pratiques Professionnelles (APP)
selon le Cabinet de Psychologie Clinique Essemneme
Dans le cadre de partenariats inter-institutionnels, mon cabinet met au service des établissements médico-sociaux et éducatifs, des prestations d'Analyse des Pratiques Professionnelles (APP), dont le but est d'aider les équipes institutionnelles dans l'accompagnement des usagers qu'elles accueillent, de permettre un enrichissement de leur qualité d'intervention en bientraitance et en cohérence.
A travers cette expression, nous proposons à des équipes d'accompagnement un espace de:
Publics concernés
Nos objectifs en analyse des pratiques
Ces séances ont pour objectifs de :
La spécificité de notre positionnement d'intervenant
La clarté des frontières et règles de la séance :
L'analyse de la pratique n'est pas de la supervision, ni de la régulation institutionnelle et elle obéit à des règles de fonctionnement qui garantissent la sécurité psychique des participants et leur productivité. Parmi lesquelles, la confidentialité qui est fondamentale. Ces limites qui dessinent les contours du cadres sont énoncées systématiquement en début de session et à l'arrivée de nouveaux membres. Elles requièrent l'approbation des participants.
Une interactivité coresponsable :
L'analyse des pratiques n'est pas un entretien entre un expert et des participants. Le postulat préalable que je pose aux équipes, c'est que nous sommes tous experts et ignorants, chacun par la position qui la sienne, sa spécialité, son parcours, son expérience. C'est dans la rencontre entre nos ignorances différentes que va émerger le sens et la clarté, de sorte que nous puissions quitter la séance en étant un peu plus sachant qu'à l'arrivée. Mon expertise étant celle de traiter du fonctionnement du psychisme humain, je ne peux donc aider les équipes que si les participants mettent à la disposition de la séance leurs expertises expérientielles. L'intervenant prend tient ainsi le rôle d'animer, de valoriser les savoirs et potentiels disponibles chez les participants, de favoriser leur émergence et leur élaboration, ce par les relances, la redistribution de la parole.
La théorisation illustrée :
Considérant qu'une théorie n 'est utile que si elle prend sens pour celui qui l'énonce et celui qui la reçoit, nous en déduisons que c'est par la coopération intellectuelle qui naît de ce partage intelligible qu'elle devient assimilable et actualisable dans leur pratique quotidienne. Pour cela, le médium utilisé pour la véhiculer doit être facilitateur de transmission. C'est dans cette optique que je pratique la théorisation illustrée. Elle consiste à favoriser l'intégration et l'appropriation des théories de la psychologie et des sciences sociales chez les participants par des cas cliniques dont l'éclairage aura pour fonction d'activer les procédés de reconnaissance et d'identification, d'implication et d'élaboration.
La transposition épique des cas cliniques :
De mon expérience de conteur, j'ai hérité d'une manière particulière d'illustrer les cas d'étude. Je pratique la technique de la transposition épique des cas clinique. Elle consiste à reformuler sous la forme d'un conte, d'une épopée l'énoncé et le déroulement de la situation à analyser. Par exemple : « Je vais vous conter l'histoire de l'homme aux journaux...La dame aux doigts de pieds...Lulu, le bébé né trop vieux... ». Cette méthode porte également l'atout d'offrir une surface de projection, un espace transitionnel suscitant davantage d'intérêt, d'animation et de jeu dans le psychisme des participants.